Les serpents et les échelles

Autrement appelé “jeu de l’échelle”, il est aussi nommé “moksha patamu” en sanskrit.

Moksha signifiant libérer
Patamu : de la racine pata soit chute

Jeu hindou remontant au 2e siècle, il avait pour objectif de représenter les enjeux dharmiques de l’incarnation.

Petit update (Merci à Sébastien Boutillier)

D’autres sources évoquent la création du Moksha Patam au 13e siècle par Sant Dnyaneshwar

Le jeu est recouvert d’images symboliques.

Le sommet représente des dieux, des anges et des êtres majestueux, tandis que le reste est recouvert d’images d’animaux, de fleurs et de personnes.

• Les échelles symbolisent des vertus telles que : la générosité, la foi et l’humilité,
• tandis que les serpents représentent des vices tels que la luxure, la colère, le meurtre et le vol.

La moralité du jeu est qu’une personne peut atteindre la libération (Moksha) en faisant le bien, alors qu’en faisant le mal, on renaîtra en tant que formes de vie inférieures (humains, animaux …).

Le nombre d’échelles est inférieur au nombre de serpents pour nous rappeler qu’un chemin fait de “bien” est beaucoup plus difficile à parcourir qu’un chemin de “péchés”. Atteindre la dernière case (numéro 100) représente la réalisation de Moksha.

J’aime particulièrement l’idée de ce jeu car il nous montre à quel point il est difficile d’atteindre les échelles qui mènent à la Réalisation.

Une très belle représentation de nos propres challenges.