Dukha, Karma et Dharma

Souffrance
Action
But

Lorsque l’on parle de santé (et fondamentalement de souffrance), il peut être important de pouvoir classer la maladie en différentes catégories, afin de déterminer la cause de celle-ci.

 
Ainsi, notre état de santé découle de deux facteurs :
 

Nija : personnel, natif, indigène

Agantuka : accidentel, arrivé, ajouté

 
  • Nija correspond à notre Prakriti (Sarirotha ou Sarira) et à notre mental (Chittotha – de la racine Citta : le mental).
  • Agantuka correspond à nos actions et leurs conséquences.
 

Ce dernier état peut dépendre de causes connues (drishta : ce qui est vu, observé) ou inconnues (adrishta : mauvaise chance, destiné, invisible).

Adrishta possède à la fois le sens de “bonne” comme de “mauvaise” destinée.
 
Et dépendra donc de nos actes vertueux, mérites (punya) et de nos vices ou mauvaises actions (papa).
 
Ce qu’il se passe dans nos vies (et notamment la maladie) peut être traitées par les remèdes (upaya).
 
  • Médicaux
  • Prayaschitta : expiation ou compensation
 
Ce dernier est important car peu abordé.
 

L’expiation passe par l’acceptation de la souffrance comme inhérente à l’existence.

 
Elle est le fait d’accepter, à la fois comme un remède et une purification, la situation que nous vivons.
 

Les challenges auxquels nous faisons face ne possèdent pas toujours de “remèdes” à proprement parler. Ou en demandent un plus spirituel.

Ils nécessitent une action beaucoup plus grande et vertueuse : l’acception complète, et ainsi, le renoncement total.

C’est en renonçant totalement que l’on obtient Ananda (la félicité). Et de ce fait, la guérison de nos maux.

C’est cette connaissance de notre Karma, et notre volonté de nous purifier (Dharma), qui nous aide à transcender Duhkha (ou la souffrance), afin d’atteindre Moksha, la libération.

 

L’ultime remède serait donc la foi

 
Source – Prashna Marga, note de Bangalore Venkata Raman

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