Balarishta Yoga
Bala : enfant
Rishta : blessure, malchance
En jyotish, toute affliction de la Lune et du Lagnesha (seigneur de l’ascendant), peut causer Balarishta, une affliction de la santé et de la vie de l’enfant.
Généralement un Balarishta se détermine par :
•La position de la Lune ou du Lagnesha en maison 6, 8 ou 12
•L’aspect par des maléfiques (Mars, Saturne, Rahu, Ketu)
•Une naissance dans certains : Tithi, Nakshatra, Gandanta ou lors d’événements catastrophiques (relevant de l’étude des nimittas)
Il existe d’autres Rishta, permettant de déterminer la longévité de l’individu (Yogarishta, Alpaayu, Poornaayu, Divyaayu, Amitaayu)
Peut-on alors vraiment déterminer la longévité d’un individu ?
Un point très intéressant est soulevé dans les textes classiques.
Brihat Parashara Hora Shastra, Chapitre 9: “Les maux provoquant une fin prématurée existent jusqu’au 24e anniversaire. En tant que tel, aucun calcul précis de la durée de vie ne doit être effectué avant cette année.”
Phala Deepika, Chapitre 13: “Dans le cas des êtres humains, il n’est pas possible de déterminer la longévité d’un enfant au cours des 12 premières années. Même si la naissance montre une bonne longévité, l’enfant rencontre la mort à cause des actions pécheresses des parents (au cours de cette naissance ou des naissances précédentes).”
•De 0 à 4 ans l’enfant dépend des actions de la mère
•De 4 à 8 ans de celles du père
•De 8 à 12 ans, l’enfant dépend de ses actions dans les vies précédentes
Calculer la longévité d’un enfant devient futile avant ses 12 ans (voir même ses 24 ans selon les auteurs), puisque tout dépendra des actions de ses parents et de ses vies précédentes.
Seule la Conscience décide du sort du natif.
Ainsi, la réalisation de bonnes actions (punya) et le pardon, l’expiation (prayachitta) sont la clé.
Lorsque l’on cherche, à prédéterminer : la vie ou la mort, la réussite ou l’échec, la joie ou le malheur… Nous oublions souvent que nous sommes assujettis à la loi du karma, et que nous sommes interconnectés avec notre lignée.
Si nous sommes incarnés, c’est avant tout, un souhait de Mahadev.
Soyons reconnaissant !
Hare Mahadev