Les gens, les situations, les avis ne sont pas binaires …
Arrêtons de nous enfermer dans des boîtes
La nuance : une réalité humaine.
Nous ne pensons pas en noir ou blanc. Nos opinions évoluent, fluctuent, se transforment. Réduire l’humain à deux cases, c’est oublier cette complexité.
L’humain est un processus, pas une photo figée
Une personne n’est jamais définie une fois pour toutes.
Elle évolue :
- au gré des rencontres
- au fil de ses expériences
- selon son niveau de maturité
- selon sa période de sa vie actuelle
Réduire quelqu’un à un acte, un vote, une croyance, une faute, un trait de caractère, revient à figer un mouvement qui, en réalité, ne s’arrête jamais.
Nous sommes faits de contradictions
L’esprit humain n’est pas homogène.
On peut :
- aimer quelqu’un et lui en vouloir
- désirer changer et résister au changement
- être généreux dans un domaine et fermé dans un autre
- prôner l’ouverture tout en ayant des peurs profondes
Les contradictions ne sont pas des erreurs : elles sont la structure même de l’être humain.
La binarité surgit quand :
- on veut avoir raison
- on a peur du conflit
- on manque de repères
- on veut éviter la responsabilité de la réflexion
- on cherche des solutions simples à des réalités complexes
La nuance, au contraire, demande du courage : celui de rester avec l’inconfort du “pas tout à fait sûr”.
Être nuancé ne signifie pas “ne rien penser”.
Cela signifie :
- reconnaître ce que l’on sait et ce que l’on ignore
- distinguer les faits, les émotions, les interprétations
- accepter la complexité de la vie
Trouver la nuance dans une situation, c’est :
- différencier l’intention et l’impact
- comprendre le contexte
- reconnaître la part d’ombre en soi
- écouter sans anticiper la réponse
- accepter que deux choses contradictoires soient vraies en même temps
C’est ce que les traditions contemplatives décrivent comme une avancée de la conscience.
Liberté de conscience : un principe fondamental
La liberté de conscience est un droit fondamental en France, et un principe inhérent du Yoga.
“La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale.” — Article 1 de la Constitution française
Cela signifie que les pratiques spirituelles, religieuses ou philosophiques, ne sont pas des outils politiques.
Le Yoga n’est pas un programme politique
Vos choix, spirituels, alimentaires, électoraux, vous appartiennent.
Ils se construisent à partir de vos convictions et expériences, pas de l’avis de quelqu’un d’autre.
L’idéologie se définit comme un ensemble de croyances cherchant à :
- s’imposer
- se transmettre
- se légitimer
L’idéologie = un virus
Nous sommes tous bercés d’illusions, d’idées et de dogmes. Tout comme la plupart des gens que nous rencontrons. Nous sommes quasiment tous animés par des idéaux : des croyances, des valeurs, des normes.
Le problème avec l’idéologie, c’est qu’elle se pense vraie et qu’elle est contagieuse. Ou en tout cas, elle cherche, par tous les moyens, à s’imposer et à se transmettre.
L’idéologie, c’est un peu comme un virus. Elle nous rend esclave d’une idée, sans aucun discernement.
L’idéologie est très futée. Car sous des airs de “dharma” ou de “valeurs universelles”, elle impose sa vision des choses. Elle nous donne bonne conscience. L’idéologie est vicieuse, car elle nous coupe de tout ce qui nous lie à l’autre. Elle nous détache du cœur. De l’universalité des Êtres.
Puisque l’idéologie touche tous les Hommes, nous ne sommes pas épargnés,
ni notre entourage, ni les personnes que nous admirons. Mais, si notre réel désir est de nous Libérer (mokṣa), alors nous devons casser les chaînes des idéaux.
Cela commence par une exploration intérieure. Car l’idéologie place en nous
des œillères. Nous devons également devenir immunisés contre la contagion des idées, des croyances et des dogmes, qui se propagent autour de nous.
C’est ce questionnement et ce rejet de la conformité qui nous amène à une authenticité profonde et Vraie.
Nous sommes tous bercés d’illusions, d’idées et de dogmes. Tout comme la plupart des gens que nous rencontrons. Nous sommes quasiment tous animés par des idéaux : des croyances, des valeurs, des normes.
Le problème avec l’idéologie, c’est qu’elle se pense vraie et qu’elle est contagieuse. Ou en tout cas, elle cherche, par tous les moyens, à s’imposer et à se transmettre.
L’idéologie, c’est un peu comme un virus. Elle nous rend esclave d’une idée, sans aucun discernement.
L’idéologie est très futée. Car sous des airs de “dharma” ou de “valeurs universelles”, elle impose sa vision des choses. Elle nous donne bonne conscience. L’idéologie est vicieuse, car elle nous coupe de tout ce qui nous lie à l’autre. Elle nous détache du cœur. De l’universalité des Êtres.
Puisque l’idéologie touche tous les Hommes, nous ne sommes pas épargnés,
ni notre entourage, ni les personnes que nous admirons. Mais, si notre réel désir est de nous Libérer (mokṣa), alors nous devons casser les chaînes des idéaux.
Cela commence par une exploration intérieure. Car l’idéologie place en nous
des œillères. Nous devons également devenir immunisés contre la contagion des idées, des croyances et des dogmes, qui se propagent autour de nous.
C’est ce questionnement et ce rejet de la conformité qui nous amène à une authenticité profonde et Vraie.
La nuance n’est pas un luxe : c’est une nécessité
Dans un monde saturé d’opinions rapides, de jugements instantanés, de polarisations violentes,
la nuance n’est pas “douce” ou “gentille”. C’est un outil de survie.
Elle permet :
- de ne pas se laisser happer par les extrêmes
- d’éviter la manipulation idéologique
- de garder son libre arbitre
- de penser par soi-même
- de rester humain, simplement
Les gens ne sont pas binaires, parce que la vie ne l’est pas non plus.
La nuance n’est pas un compromis faible.
C’est un positionnement puissant, exigeant, conscient.