•Il n’est pas possible de dissocier l’art de l’artiste. Notre pratique spirituelle, nos efforts et notre dévotion impactent la qualité de notre interprétation.

•La pertinence d’une lecture est souvent liée à la qualité des remèdes proposés (mantras, seva, conseils alimentaires, philosophie, symbolisme…). Cela nécessite de se former continuellement.

•Le prārabdha (le fruit de notre naissance) et le kriyamāṇa karma (le libre arbitre) sont profondément liés. Le prārabdha crée le cadre à notre existence, le kriyamāṇa est la direction que l’on prend. Bien que ce libre arbitre soit parfois relatif (ex – si Mercure ou Jupiter faible dans le thème de naissance + vargottama dans le D9 = peu de discernement présent et avenir), il n’en cache pas moins une part de mystère. Cela démontre bien la fonction et l’efficacité des remèdes. Si tout était fixé dans de la roche, alors les upāyas n’existeraient pas. Il serait prétentieux de penser pouvoir tout lire au travers du jamnakundali (un praśna est souvent nécessaire, en plus d’une bénédiction).

•L’humain n’est pas tout blanc ou noir. Il est composé d’une nuance de gris. L’analyse d’un placement s’avère parfois beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Par exemple : une planète affaiblie mais dans un certain avastha, rétrograde ou bien aspectée pourra donner des résultats extraordinaires. Les daśas et les transits vont aussi jouer leur rôle.

•Pensez que “vous” réalisez une lecture est un leurre. Qui est ce vous ? L’astrologie est l’œuvre de Devī, qui manifeste à la fois le karma de celui qui reçoit la lecture et le vôtre.