Pitṛ Pakṣa
La célébration des ancêtres qui tombe lors de Kṛṣṇa Pakṣa du mois de Bhadrapadā (septembre/octobre), est une quinzaine sacrée dédiée à honorer nos défunts.
Elle commence le premier jour après la Pleine Lune (Prātipada) le 8 septembre 2025 et se termine à la Nouvelle Lune (Mahālaya Amāvásyā), le 21 septembre 2025.
Cette période est propice à la guérison du trans-générationnelle (blessures et schémas de nos lignées).
Honorer nos ancêtres en cette période apporte : bénédiction, enlève les obstacles et offre protection.
Traditionnellement, cette période est réservée à la pratique spirituelle et à l’honneur des ancêtres. Cette célébration est très importante pour les personnes souffrant d’un Pitṛ Doṣa.
La coutume est de pratiquer le Tarpana (offrande aux ancêtres), en particulier lors de la Nouvelle Lune.
La légende raconte que lorsque Karṇa (personnage du Mahābhārata) monta aux cieux, il se vit offrir de l’or au lieu de nourriture. Il avait donné, de son vivant, des richesses à ses ancêtres au lieu de nourritures. Pour se racheter, Karṇa pu retourner sur terre pendant une période de seize jours, pour réaliser le Tarpana, garantissant nourriture et bénédictions à ses ancêtres.
Conseils :
– évitez toutes actions importantes (signatures, décisions…)
– pensez à vos ancêtres mais également à tout ce qui se rapporte à votre lignée comme : votre/vos pays, vos religions/coutumes … Comment pouvez-vous honorer ce qui fait partie de votre ADN ?
– chantez Gaṇeśa et/ou Pitṛ Gāyatrī (Pitṛ Pakṣa a coïncidé avec une éclipse lunaire en Verseau et en Pūrva Bhādrapadā dont l’énergie est celle du feu spirituel)
“Ceux-ci ne sont pas permanents et vont et viennent comme les saisons d’hiver et d’été. Ô descendant des Bharat, il faut apprendre à les tolérer sans être dérangé.
Ô Arjuna, le plus noble des hommes, cette personne qui n’est pas affectée par le bonheur et la détresse, et qui reste stable dans les deux, dévient éligible à la libération” – Bhagavad Gītā, chapitre 2 verset 14/15
La vie est souffrance (parfois ancestrale), sa cause est le désir, sa fin s’accompagne de la fin de l’avidité. Il y a un sentier qui nous éloigne de cette souffrance : mokṣa.