Lorsque nous utilisons l’astrologie pour prédire ou nourrir l’anxiété (“vais-je réussir ?”, “vais-je perdre ?” “vais-je mourir”), nous restons coincés dans Tamas et Rajas. L’astrologie devient alors une source de peur et non de libération.

Jyotiṣa est là pour éveiller Sattva, développer notre discernement et apaiser notre mental, pas pour nous enfermer dans des scénarios d’angoisse.

C’est une des raisons pour lesquelles vous ne devriez pas lire les thèmes de vos enfants.

Les textes sont clairs :

Bṛhat Parāśara Horā Śāstra, Chapitre 9 :
“Les maux provoquant une fin prématurée existent jusqu’au 24e anniversaire. En tant que tel, aucun calcul précis de la durée de vie ne doit être effectué avant cette année.”

Phala Dīpikā, Chapitre 13 :
“Dans le cas des êtres humains, il n’est pas possible de déterminer la longévité d’un enfant au cours des 12 premières années. Même si la naissance montre une bonne longévité, l’enfant rencontre la mort à cause des actions pécheresses des parents (au cours de cette naissance ou des naissances précédentes).”

Autrement dit : prédire la vie ou la mort d’un enfant est non seulement impossible, mais dangereux. Un thème peut indiquer des fragilités (Bālarishta, Gandānta…) mais il existe aussi des yogas annulant ces effets.

Cela est également valable pour les adultes.
Ne posez pas de questions auxquelles vous ne voulez pas une réponse honnête.

L’astrologie n’est pas un jeu et encore moins une certitude. Il faut 20 ans de pratique et d’étude des śāstras pour prétendre être astrologue, à juste titre.

Parfois, la meilleure astrologie, c’est aussi le silence : ne pas regarder son thème si cela nourrit la peur, préserver sa paix d’esprit et se tourner vers l’étude, la pratique spirituelle, l’action juste..